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Lundi 14 mai, 09h15, Pékin
J’arrive à l’ambassade du Kazakhstan, muni de la lettre d’invitation que j’ai reçue par e-mail le vendredi soir. Mon dossier est cette fois complet, en tout cas je le pense… Une quarantaine de personnes patiente dehors. Je me montre au gars de l’ambassade qui décide des entrées dans la salle d’attente, et il me fait rentrer. Bien. Nous sommes une dizaine dans la salle. Au bout d’une demi-heure, deux personnes seulement sont passées dans la petite salle aux guichets.
Des gens défilent et demandent au « cerbère » de passer en priorité (enfin, c’est ce que j’imagine). Selon les explications, il laisse rentrer ou pas dans la salle, mais très très peu.
11h00. Personne d’autre n’est passé. Ca s’excite un peu, je reste pour ma part tranquille et patient. Le cerbère décide alors de vider la salle d’attente, à l’exception de 5 ou 6 personnes. Tout le monde dehors ! Comme je ne comprends pas ce qu’il a dit, je lui fais signe : pourquoi ? Il me répond en chinois. Une personne fait le traducteur : le cerbère veut que j’aille dehors faire la queue. Mais du coup je vais me retrouver en tout dernier ! J’explique mon cas : c’est ma 4ème visite à l’ambassade depuis le 30 avril, j’ai dû ressortir du territoire pour pouvoir avoir le temps de faire le visa ! Et je lui colle mon passeport sous le nez avec les dates d’entrées et sortie du territoire. Il tergiverse, je minaude, et finalement il accepte que je reste dans la salle d’attente. Ouf !
Deux autres personnes passent au guichet, puis rien… Mon « traducteur » m’explique que c’est toujours très long parce qu’il y a deux heures de décalage avec le Kazakhstan et qu’ils faut que les ordinateurs se synchronisent. Moui, si on veut…
13h. Tout le monde dehors, on ferme ! Non ???? Si, revenez dans deux jours. Quoi ????? Et oui, on ferme.
Rien à faire, le cerbère prend quand même mon numéro de passeport pour me faire passer en priorité dans deux jours... Je quitte l’ambassade bien vert d’avoir passé plus de 4 heures à attendre pour rien.
Le feuilleton continue…
