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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 06:00

Au début, rien d’insurmontable : un réveil prévu à 07h30 pour prendre mon vol retour Séoul-Pékin à 11h05. Oui, mais, si on règle son réveil sur silencieux, ça marche moins bien !

 

09h22… J’ouvre les yeux… Je regarde l’heure… VEROLE !!! L’enregistrement du vol a commencé depuis 17 minutes ! Réflexion rapide : j’ai une chance si j’attrape le train de 09h30 pour l’aéroport, à 500m de là. Ni une ni deux je me lève et m’habille. Pas de douche évidemment, pas même un petit tour aux toilettes. Les affaires sont empilées telles quelles dans mon sac. Je remercie les gars de l’hôtel pour l’accueil en enfilant mes chaussures.

 

09h25… Je suis dans la rue, je cours en chaussures de rando. Je me rue dans la bouche de métro, pas de guichet ouvert, je l’achète en speed au distributeur, un coup d’œil à la direction, et hop je dévale les escaliers en toute élégance et discrétion pendant que le train entre en gare.

 

09h30… Arrivée en sueur dans le wagon et départ du train.

 

09h55… Pour x raison, il faut descendre sur un quai et attendre un autre train

 

10h05… Mon avion décolle dans une heure et je suis encore à près de 20km de l’aéroport. Je relativise, reste calme et bouillant en même temps. Il fait quoi cet autre train ????

 

10h07… Dans l’autre train.

 

10h21... Je jaillis des portes à peine ouvertes, grimpe les escaliers roulants, cours dans les couloirs de l’aéroport

 

10h28… Bon dieu, c’est où l’enregistrement ??? je trouve l’indication sur les panneaux d’affichage : 3 rangées de comptoirs, pas très loin.

 

10h30… guichet de Korea Airlines le plus proche : « Pour Pékin ? non pas ce guichet, celui en face »

 

10h31… guichet d’en face : « oui, c’était là, mais maintenant, vu l’heure, essayez plutôt cet autre comptoir, là-bas »

 

10h32… de la fumée se dégage des semelles de mes chaussures lors d’un dérapage contrôlé

 

10h33… le comptoir là-bas : je ne me pose pas la question : il se libère quand j’arrive, je double 70 personnes qui font la queue et souffle : « Beijing ! Beijing ! ». Elle regarde l’heure, fronce les sourcils, donne un coup de fil, défronce les sourcils… « Ca devrait aller, mais il va falloir vous dépêcher ». Enregistrement du sac à dos, édition du billet, « konzaa mida !!! »

 

10h38… contrôles de sécurité.

 

10h44… police des frontières. « Chilien ?? » oui, mais là j’ai pas le temps de tailler une bavette, on tamponne le passeport et on y va.

 

10h50… J’arrive à l’embarquement : les trois dernières personnes passent le portail… C’est bon !!!!!!!! Il y a moins d’une heure et demie je dormais…

 

11h05… décollage pour Pékin

 

Moi qui arrive toujours largement en avance aux aéroports...

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commentaires

J
Tu aurais pu passer pour un vilain loser (ceci dit l'aurais-tu relaté sur ton blog?) mais pour avoir déjà vécu plusieurs fois ce genre de situations, je dois reconnaître l'acte de bravoure :-)
Répondre
V
<br /> <br /> Héhé, bien sûr je l'aurais narré ! Je conte bien mes multiples histoires de loose aux différentes ambassades ! Pour la petite histoire, je n'ai même pas eu le temps de chercher des vêtements<br /> propres : j'ai repris ceux qui m'avaient servi à grimper 1000 marches la veille. Heureusement, pas de voisin dans l'avion...<br /> <br /> <br /> <br />