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15 mai 2012
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Juste quelques petits extraits de mon carnet de voyage (l'antique cahier en papier), sur quelques rencontres faites à Pékin.
- Le petit vieux qui veut que je m’assoie à tout prix dans le bus, qui parle anglais, et me file un exemplaire du manifeste du parti communiste.
- Une ancienne fonctionnaire de l’ambassade de Chine en France, à qui je propose ma place dans le bus, et avec qui je me retrouve à parler français.
- Un stewart d’un bus qui surveille attentivement que toutes les personnes âgées ou handicapées ont un siège. Chaque fois qu’il voit quelqu’un dans la force de l’âge ou un jeune qui est assis, alors qu’un vieux est debout, il se lève et n’hésite pas à traverser tout le bus pour lui demander de céder sa place. Un gentleman, quoi
- Esteban, un argentin qui est arrivé de Buenos Aires un jour après moi, mais en passant par Los Angeles puis la Corée du Sud. L’Argentine me poursuit !
- Un couple de français qui travaille à Neijing et qui vient à Pékin en vacances. Détail rigolo : ils gagnent moins qu’un chauffeur de taxi chinois (mais sont logés gratuitement)
- Un couple d’américains, travaillant aussi en Chine, et également en vacances à Beijing, en compagnie d’une amie chinoise surdiplômée qui a du mal à trouver un mari. Apparemment, beaucoup d’hommes à la campagne, beaucoup de femmes à la ville, d’où quelques problèmes de ce type.
- Le russe compagnon de chambre content de pouvoir boire librement dans la rue, et qui me donne un coup de main dans mes histoires de visa kazakh
- Une australienne et son mari italien dont le fils va faire Sydney-Copenhague pour voir un concert
- Un breton tourdumondiste qui aime se la coller, qui m’initie aux joies de l’alcool de riz
- Un américain qui termine un périple en Asie du Sud-Est et qui exhibe fièrement sa collection de pipes en verre
- Et une quantité de chinois qui ont engagé sympathiquement la conversation en chinois, à qui j’ai répondu en anglais/espagnol/langage des signes, et avec qui la conversation a été relativement limitée
- Les hommes habillés à l’occidentale, rien de spécial
- Les femmes avec parfois des robes ou jupes à froufrou
- Tous sont pendus au téléphone, pire que chez nous
- Et le clou du spectacle : les barrettes en forme d’oreilles d’animaux. Je suis fan ! Qui en veut ???
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