J-2

Jouars-Pontchartrain, France

J-2, et pourtant ça y est déjà : j'ai quitté mon quotidien à Saint-Nazaire, et je suis déjà en mode nomade.

Le sac n'est pourtant toujours pas prêt et je me trimballe encore avec toutes les choses que je suis susceptible d'emmener. Le tri final se fera demain...

Vendredi dernier était mon dernier jour de travail, beaucoup de tristesse à arrêter le boulot évidemment

Fifi n'a pas résisté à shooter mon départ de la boîte, avec l'inévitable Samuel de Champlain qui était certainement rentrée au bassin pour me saluer (le bateau jaune en arrière-plan, qui m'a occupé quelques mois cette année).

Les derniers jours en France sont bien sûr chargés, avec déménagement, préparatifs, trajet jusqu'à Paris, les au revoir aux collègues, aux proches, à la famille. Je suis partagé à l'approche du départ entre un léger stress (est-ce que j'ai pensé à tout ?), des émotions assez fortes au fil des au revoir, et une certaine sérénité vis-à-vis de ce changement de vie.

Cheveux courts ? Chaussures de sécurité ? Vous verrez bien !

Comments

[vincent]

@pauline : voire même de n'avoir rien à penser pour pouvoir penser à tout et rien !

[Christophe]

Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve (citation de Brice de Nice) et il a dit aussi: pas de violence
c'est les vacances......
Profite de chaque instant
Bon Vent

[Pauline]

"est-ce que j'ai pensé à tout ?"
mais le but est justement de ne penser à rien!

[Yves]

N oublie pas ton couteau car tu as toujours ta mitte avec toi jespere !

[françois-xavier]

Très cher baroudeur, en accord avec la photo que tu publies je sais ton sac quasi fait : un passeport, un portefeuille, un canon et une mascotte en polyéthylène ; que le nombre d'empreintes que tu
réaliseras dans la terre de la Terre avec les chaussures de ton choix dépasse le nombre de grains de sable que la drague Samuel de Champlain puisse déplacer pendant cette année de voyage.