/fdata%2F4889064%2Favatar-blog-1256195416-tmpphpBbcewB.jpeg){kind=avatar}
Santiago, mi-janvier
Le stress est maximal ! Je subis des attaques d'abricots mûrs tombant de l'arbre dans le jardin de mon père... Pour l'instant l'ordinateur est épargné...
Coyhaique, 24 décembre
21h30...
Le bus vient de nous déposer Fabrice, Paul et moi, ainsi que deux polonaises rencontrées dans le bus.
Nous nous séparons pour chercher un hébergement. 21h30 le soir du réveillon de Noël, on y croit ! Après le tour de la ville des hospedajes où le propriétaire est parti réveillonner ailleurs, nous trouvons notre bonheur chez une dame déjà pompette qui réveillonne en famille chez elle. Le temps d’un message à nos familles pour Noël et nous repartons. Nous avons en effet rendez-vous à 22h30 place des armes avec Paul et les polonaises (Aga et Sofia).
Nous rencontrons Veronica l’argentine et Andreï le russe que Aga et Sofia connaissent via les basques, que nous allons rejoindre chez la mère d’un copain de l’un d’eux (il faut suivre !). Nous débarquons dans un garage où une quinzaine de personnes dînent à la bonne franquette. Fabrice et moi crevons la dalle et rêvons pour le réveillon de Noël d’une grillade de bœuf dont on nous avait parlé. Et bien non, ce sera salade de pommes de terre mayonnaise et une petite tranche de rôti froid, accompagné de vin en carton ! Jingle bells ! Nous n’allons pas nous plaindre, nous sommes quand même sept à se taper l’incruste dans une soirée de Noël et l’ambiance est vraiment sympa. Nous discutons notamment avec des cyclistes qui font la route australe en sensibilisant les populations aux effets que pourrait avoir la construction des barrages Hydroaysen.
Veronica vient discrètement nous voir. La mère de notre hôte a fait une petite réflexion à son fils en passant nous saluer : elle ne s’attendait pas à autant de monde, encore moins un réveillon de Noël alors qu’elle ne l’a pas vu depuis 4 ans ! En effet ça peut se comprendre ! Nous saluons donc chaleureusement tout le monde et nous éclipsons. Nous restons un peu sur notre faim, au sens propre (hein Fab) comme au sens figuré : c’est Noël et tout le monde a envie de marquer le coup. Mais voilà, nous ne trouvons pas un bar ouvert... Nous achetons donc dans une épicerie quelques bouteilles et des chips (dignes compléments de notre repas de Noël !), direction la place des armes pour un botellon/veillée de Noël à 01h du matin ! Les grands débuts de ce que nous appellerons plus tard la Christmas Team…
. La Christmas Team, devant le sapin de Noël de Coyhaique
Nous partons ensuite en boîte au milieu de la nuit, d’où nous ne ressortons qu’à l’aube. Certains rentrent se coucher, d’autres préfèrent attendre que le premier café ouvre. Quand Fabrice et moi rentrons à notre chambre à 11h00, c’est pour prendre une douche et refaire nos sacs. Notre cadeau de Noël pour notre hôtesse : pas besoin de faire la chambre, nos lits ne sont même pas défaits !
Toute la bande se retrouve au seul resto ouvert sur la place des armes. Tout le monde est prêt à reprendre la route vers le Nord. Nous avons le même objectif : Puerto Puyuhapi, quelques centaines de kilomètres plus loin. Nous prenons un snack, astiquons notre pouce et partons stopper les uns après les autres, en cette chaude journée de Noël.
Réussirons-nous à décoller un 25 décembre à l'heure du déjeuner ? A suivre...
