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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 21:25

 

Santiago, mercredi 7 mars

Je prépare tranquillement la suite du voyage, je reprends en effet mon sac à dos le lundi suivant, quand je reçois un mail de Cyril : «Pam et moi arrivons à Tacna puis Arica dimanche prochain. Tu serais pas dans les parages par hasard ?». Mais si !!! Quelques mails et 2 jours plus tard, c’est décidé : nous allons nous retrouver au Nord du Chili. Ensuite, nous verrons si nous partons pour la Bolivie directement ou si nous descendons vers San Pedro de Atacama. Pas le temps de les rejoindre en bus, il faudra prendre l’avion. Pour où ? Arica ou Iquique ? Pas le temps d’attendre la réponse, j’achète un billet pour Arica. Le dernier mail qu’ils m’envoient avant de partir me propose évidemment qu’on se retrouve à Iquique, 300km au Sud d’Arica... Coup de bol, mon avion fait escale à Iquique, nous devrions donc nous y retrouver le lundi 12 au matin..

 

 

Santiago, lundi 12 mars, 05h du matin

Réveil, douche et mon père m’emmène à l’aéroport. D’après le coup de fil passé à Skyline hier, il faut que je modifie mon billet au guichet. Oui mais voilà, ils me demandent 67€ de plus pour descendre avant !!! Ca défie toute logique, mais bon, les tarifs des compagnies aériennes.ont toujours été incompréhensibles... Je vais tenter ma chance directement à l’enregistrement des bagages. Avant ça, il faut patienter : une centaine de personnes font la queue pour 2 guichets. Beaucoup de monde part de Santiago pour aller travailler en province en ce lundi matin. Evidemment, certains vols partent avant d’autres, du coup, quand l’heure du départ approche, un employé de la compagnie vient chercher les passagers dans la file d’attente pour les faire passer en priorité à un guichet dédié. Au bout d’une heure d’attente, à cinq personnes du guichet, les passagers de mon vol sont appelés au guichet «urgent», et nous voilà à patienter derrière 15 personnes ! Enfin, me voilà au guichet, 5 minutes avant l’heure théorique de départ du vol. Je tente ma chance auprès de l’hôtesse : «je voudrais enregistrer mon bagage jusqu’à Iquique seulement». Rien à faire, elle me dit qu’il faut que je retourne à l’autre guichet pour changer mon billet. Bon tant pis, va pour Arica ! Une bise à mon père et me voilà à courir dans l’aéroport, passer les contrôles et sauter dans l’avion.

L’avion décolle en retard, bien entendu, et je peux contempler la Cordillère pendant quelques minutes seulement. En effet quelques kilomètres au Nord de Santiago, le ciel est bouché et je ne peux rien voir. Quelques heures plus tard, nous atterrissons à Iquique. Je bous intérieurement en regardant les passagers descendre... En repartant, je vois la ville : Cyril et Pam sont là quelque part,.. A tout à l’heure !

25 minutes plus tard, j’atterris à Arica. Je récupère mon sac et partage avec quelques autres passagers un taxi pour le centre ville. Sur le chemin, on peut voir quelques traces des récentes pluies diluviennes : berges de torrents défoncées, plage encombrée de débris de toute sorte. Je me fais déposer à la gare routière où j’attrape un bus illico pour Iquique. La visite d’Arica, ce sera pour une autre fois !

La route 5 au départ d’Arica traverse des plateaux désertiques creusés de profondes vallées où l’on trouve de rares habitation. Au moment de tourner à droite pour Iquique, on peut voir une ville fantôme, du temps de l’exploitation des phosphates. La route serpente ensuite entre les dunes pour arriver au-dessus d’Iquique, où j’arrive vers les 16h. Le petit détour par Arica m’a coûté 6 heures...

 

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Cyril m’a laissé les coordonnées de leur hostel, je traverse la ville en pleine chaleur et arrive en sueur à la bonne adresse. Je trouve Pam et Cyril attablés devant une bière dans la cour,énorme ! Encore des retrouvailles improbables au bout du monde ! Et dire que 5 jours avant je ne savais pas qu’ils venaient !Nous prenons l’apéro puis allons manger du poisson dans une gargote.

 

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Vers 22h, nous prenons un bus pour San Pedro de Atacama. Nous réussissons plus ou moins à dormir jusqu’au changement de province vers 01h du matin. Là, il nous faut descendre, et sortir nos sacs de la soute pour un contrôle de douane (toujours agréable de bouger son sac de 20kg quand 5 minute avant tu dors). Nous repartons pour un voyage sans encombre, mis à part pour les toilettes du bus, condamnées définitivement par le stewart après le passage de Cyril !

Vers 5h, nous sommes arrivés à Calama. On nous avait dit que nous resterions dormir dans le bus en attendant l’arrivée d’un autre bus avec des passagers à destination de San Pedro, il n’en est rien : nous devons sortir du bus, sortir nos sacs de la soute, attendre des consignes inexistantes, puis de nouveau s’enregistrer pour remonter dans le même bus. Le jour s’est levé et nous roulons au milieu du désert d’Atacama. La descente sur San Pedro est toujours aussi majestueuse : la célèbre Vallée de la Lune à droite, et la Cordillère à l’infini qui surplombe San Pedro et le Salar d’Atacama. Le magnifique volcan Licancabur (5916m) me fait de l’oeil, tout comme la dernière fois que je suis venu ici, il y a trois ans et demi. Son sommet est couvert de neige, un reste de l’hiver altiplanique tout récent. J’irais bien le titiller, mais je ne sais pas si les conditions météo le permettront.

 

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Nous arrivons à San Pedro, et après un petit déjeuner dans une café, nous allons compléter notre nuit fragmentée dans un petit hostel.

 

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